Article de presse paru le lundi 07 septembre 2009 par la Nouvelle République.

Une balade sympathique et gouleyante pour faire connaissance avec les vignes du Vouvrillon.

Les Randos, vignes et vins organisées ce week-end ont attiré des centaines de marcheurs. Dans le Vouvrillon, ils étaient deux fois plus nombreux que prévu !

Cinq cents marcheurs ont pris le départ à Noizay pour une randonnée de 10 km à travers le vignoble de vouvray. « On avait 250 préinscriptions et on a été un peu surpris de l'affluence », expliquait Denis Breussin, vigneron à Vernou, un des viticulteurs participant à l'opération proposée par Interloire. Verre au cou, pour mieux se requinquer en route, les marcheurs du dimanche ont pris les chemins de vignes par une température idéale : 10 degrés au départ, mais beaucoup plus à l'arrivée, soleil et dégustations aidant.
Le périple se voulait aussi pédagogique et dès la première halte, dans la cave de Denise Bongard, les béotiens pouvaient tout apprendre de la technique du dégorgement à la volée (qui consiste à éliminer à la main le gaz en trop dans les vins effervescents) et passer à la pratique, équipés de lunettes, gants et tabliers.
Après un parcours le long du coteau des Vérons, on se retrouvait vite au cœur d'une marée de vignes magnifiques, au milieu de l'appellation vouvray ! De quoi se mettre en bouche avant l'étape suivante, une loge où un bel en-cas attendait le marcheur : il n'y avait qu'à tendre son verre pour se délecter d'un bon vouvray, prendre le couteau pour se faire une belle tartine de rillettes ou déguster les petits rillons.
Il fallait se réserver pour la suite, car une autre pause gourmande était proposée deux ou trois kilomètres plus loin, au lieu dit « La Grosse-Pierre », avec vouvray moelleux, sainte-maure ou pomme, avant un passage devant la belle maison de Francis Poulenc, célèbre compositeur tourangeau.
A l'arrivée à la salle des fêtes, un vin d'honneur attendait évidemment les marcheurs, histoire de rester dans la note de cette découverte du terroir qui, chaque année, ravit de plus en plus de Tourangeaux.

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Brigitte Barnéoud
la Nouvelle République.