Les orages qui ont frappé plusieurs communes samedi dernier (samedi 31 mai 2008) ont occasionné trois millions d'euros de dégâts sur les voiries : Vouvray et Saint-Patrice sont les plus touchées il y a tout juste une semaine, samedi 1er juin. En deux heures de temps, plusieurs communes avaient été noyées sous des trombes d'eau.
Très vite, les communes de Vouvray et Saint-Patrice s'avéraient les plus touchées, notamment au niveau de la voirie. Les chiffres communiqués hier le confirment. Sur les trois millions d 'euros, Vouvray, la commune la plus sinistrée, en prend deux. Pour réparer ses routes éventrées il faudra plus d'un million et demi à cette commune. Les dégâts sur le réseau d'eaux pluviales sont estimés à 600.000 euros.
A Saint-Patrice, autre commune très touchée, le maire a estimé les travaux de voirie à 600.000 €. Les travaux nécessaires suite aux dégâts subis par l'école sont estimés à 200.000 euros. Moins touchées, les communes de Saint-Flovier (13.000 €) Saint-Michel et Ingrandes seront également accessibles aux indemnisations.
Si l'État et le conseil général ont mis chacun 100.000 € au pot pour parer aux travaux urgents de mise en sécurité, cette note élevée dépasse évidemment la capacité financière de ces petites communes. « L'État devra jouer son rôle. L'indemnisation en matière de catastrophe naturelle est de son ressort », expliquait hier après midi la présidente du conseil général, Claude Roiron. Ce « fonds Barnier » pourrait être débloqué après la déclaration officielle de catastrophe qui pourrait intervenir « rapidement, dans les quinze jours », suite à la mobilisation préfectorale.
Pour les commerces touchés, notamment à Saint-Patrice, d'autres types de fonds, les fonds Fisac, pourraient être mis en œuvre.
Au niveau des particuliers, 80 foyers sur les 350 du centre bourg ont été touchés à Saint-Patrice. A Vouvray, la « quasi-totalité des riverains » aurait été touchée. Tous attendent aussi la déclaration de catastrophe naturelle pour poursuivre leurs démarches auprès des assurances.